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Montepulciano se situe à environ 60 km au sud de Sienne, près de Chiusi et du Lac Trasimène.
La ville est construite le long d’une crête étroite et à 605 mètres d’altitude. Autrefois ville étrusque, elle devient une municipalité indépendante au XIVè siècle.

Au Moyen-âge, la ville a bénéficié du privilège de se situer entre Sienne et Florence. Aujourd’hui elle est connue comme un trésor d’architecture Renaissance, pour ses magnifiques demeures construites après que les Florentins, au XVIè siècle, avaient pris possession de la ville. Les magnifiques remparts de la ville, dessinés par le Sangallo Il Vecchio sur ordre du Grand Duc Cosimo de Medicis, remontent à cette même période. Mais Montepulciano est aussi célèbre pour ses églises élégantes et son excellent vin (Vino Nobile di Montepulciano), qui est quelque peu négligé car il offre un rapport qualité-prix beaucoup plus intéressant que tant d’autres vins de la Toscane. La ville s’étend le long de la rue principale, qui monte lentement vers le sommet de la colline, où trône la Piazza Grande.

La tour historique :
Lorsque vous entrez dans la ville pas le sud, le long de la belle avenue, vous passerez devant Sant’Agnese. Sa façade moderne de 1926 encadre un portail gothique. L’intérieur de cette église a été reconstruit au XVIIIè siècle. Elle ne contient qu’une nef, et abrite de nombreuses œuvres du XVIIè siècle, comme le monumental tombeau de Sainte Agnès.

En savoir plus

A partir de cette église et jusqu’à la Porta Prato, vous marcherez sur la Via Roma. Après une courte promenade, vous arriverez sur une petite place où vous verrez la statue d’un lion sur un pilier. Ce lion, appelé Marzocco, était le symbole de Florence. Il remplaça donc la louve de Sienne, lorsque la ville fut prise par Florence. La sculpture originale est due à Donatello Marzocco, mais l’auteur de cette copie est Tito Sarrocchi (1856).

Juste en face de la statue, le palais Palazzo Avignonesi est attribué à l’architecte du XVIè siècle Vignola. Le style est clairement celui de la fin de la Renaissance. La famille aristocrate Avignonesi est aujourd’hui connue pour sa production de vin, dont le vinsanto, inimitable (et inimitablement cher !). Près du palais, l’église San Bernardo est l’œuvre du jésuite Andrea Pozzo, et exprime finement l’architecture baroque. En face du palais, vous découvrirez le manoir Palazzo Tarugi, qui est lui aussi œuvre de Vignola.

La Via Roma est bordée de demeures de cette période, comme le Palazzo Cocconi-Del Pecora, concu par Sangallo Il Vecchio, dont les murs sont décorés de vestiges archéologiques, de pierres avec des inscriptions étrusques et latines.

Vous arriverez alors à l’église de Sant’Agostino, l’un des sites les plus beaux et les plus intéressants de la ville. Cette église a été conçue au début du XVè siècle par Michelozzi, disciple de Brunelleschi (cf le dôme de la cathédrale de Florence) et de Donatello. Michelozzo Michelozzi a exprimé ici la simplicité et l’élégance des lignes de la Renaissance. Le portail n’est toutefois pas sans rappeler le style gothique, avec ses tours décoratives en forme de flammes. La facade fut probablement achevée par un autre architecte. L’église a été reconstruite dans les années 1700. La forme originale avait alors été modifiée. Parmi ses trésors, l’église compte un crucifix de bois attribué à Donatello, et des œuvres de Barocci, Allori et Lorenzo de Credi.

Si vous continuez sur la gauche, vous pourrez admirer le Palazzo Tarugi-Cappelli, avec ses fresques de Zaccari dans l’atrium. La rue monte ensuite de plus en plus puis rejoint la place du marché.

En continuant votre promenade le long de la via Cavour, vous pourrez admirer le Palazzo Cervini, le Palazzo Cagnoni et le Palazzo Seminario à côté de l’église Chiesa di Gesù, construite au XVIIè siècle par Andrea Pozzo. Bien que la façade n’ait jamais été achevée, l’église est très belle et élégante à l’intérieur.

A la fin de la Via Cavour, vous croiserez la Via Poliziano, où se dresse l’église Chiesa della Madonna. Construite au XVIè siècle, elle possède un grand portail, et de petits arcs le long de la toiture. L’intérieur, de style baroque, a été dessiné par Andrea Pozzo.

Continuez tout droit et sortez des remparts de la ville pour rejoindre la Piazza Grande. C’est l’une des plus belles places médiévales italiennes. Le square contient de précieuses reliques de l’âge d’or de la ville. Autour de la place se dressent de beaux monuments tels que la cathédrale, avec sa magnifique façade, malheureusement inachevée. A l’endroit où se dresse maintenant la cathédrale, il y avait autrefois une église paroissiale, qui devint probablement insuffisante et trop pauvre pour le nombre de maisons construites ensuite autour d’elle. C’est en 1583 que l’on commença à détruire l’ancienne sacristie, et après de longues discussions, c’est l’architecte et sculpteur florentin Bartolomeo Ammannati qui fut appelé à préparer le nouveau projet, terminé cinq ans plus tard. L’artiste est décédé avant que les constructions n’aient pu débuter. C’est donc l’architecte et mâcon Ippolito Scalza d’Orvieto qui commença la construction de la nouvelle cathédrale sur la base du projet d’Ammannati. Le bâtiment a été achevé en 1680, sauf la façade, qui ne fut jamais terminée. La structure est simple mais ne nécessite aucun embellissement supplémentaire. Au fil des allées, vous découvrirez de nombreuses petites chapelles, et sur le grand autel trône le monumental « polittico », qui est en fait un tableau composé de plusieurs panneaux réalisés par le siennois Taddeo di Bartolo, élève de Giotto. L’ascension de la Vierge Marie est représentée sur le panneau au centre du tableau.

Sur la Piazza Grande, vous admirerez également l’hôtel de ville, le Palazzo Comunale, avec sa grande tour. Il a été construit au XVIè siècle, et rappelle le Palazzo Vecchio florentin. Il s'agit d'une construction sobre et solide. De la tour, vous pouvez profiter d'une vue magnifique sur la ville et la campagne autour.

Juste au-dessus de la mairie, vous trouverez le Palazzo contucci, fondé en 1519 par Sangallo Il Vecchio. Le palais a été commandé par le cardinal Antonio Ciocchi del Monte, qui fut plus tard nommé pape Jules III. Le cardinal ordonna alors de démolir plusieurs bâtiments pour faire place à son palais, que Vasari lui-même a décrit « élégant, bien construit et raffiné ». Aujourd’hui ce sont surtout les caves du palais qui valent le détour.

Juste en face de la cathédrale se dresse le Palazzo Nobili, aujourd’hui connu sous le nom de Palazzo Tarugi, attribué lui aussi à Sangallo il Vecchio. La loggia, qui fut ensuite murée, reflétait l’esthétique équilibre des colonnes du sous-sol. Le portail est quant à lui impressionnant, avec son arc magnifique.

Lorsque vous aurez fait le tour de la ville, vous pourrez marcher jusqu’à l’église de la Madonna di San Biagio, inaugurée par le pape Clément VII en 1529. Elle se trouve isolée au cœur du village, et a été construite sur les ruines d’une ancienne église paroissiale, où l’on raconte que sur une représentation de la Vierge, on pouvait voir les yeux de Marie bouger. L’église est construite comme une croix grecque, aux quatre bras de même longueur. Le bras nord compte deux clochers, dont l’un n’a jamais été terminé. Les décorations qui entourent les portes et les fenêtres sont propres et classiques. Les espaces intérieurs sont conçus sans structures répétitives, et son harmonie se base sur les puissants arcs qui entourent l’ouverture du dôme. Le maître-autel est une œuvre d’Albertini (1584), tandis que les fresques, du XVIè siècle, sont attribuées à Zuccari.

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